Comment les institutions françaises peuvent se protéger contre la cybercriminalité

Les institutions financières sont la première cible des cybercriminels et exposent le plus de données sensibles sur Internet. Un compte utilisateur d’une institution financière héberge à la fois de la donnée financière (le compte bancaire du client) mais aussi les données personnelles et privées du client.

Ces deux types de données sont tout aussi sensible, l’un comme l’autre. L’un permettra aux pirates de récupérer facilement de l’argent, l’autre leur permettra de revendre sur le marché noir des données personnelles (numéro de sécurité sociale par exemple).

 

C’est pour cette raison, comme le spécifie KPMG lors d’une récente étude, qu’autant d’institutions financières ont connu une cyber-attaque au cours des deux dernières années, compromettant de nombreux comptes bancaires personnels.

 

La menace vient principalement des malwares ou logiciels malveillants. Ceux-ci sont installés à l’insu de l’utilisateur, sur leur poste de travail dans l’entreprise ou sur leur ordinateur personnel. Pour y parvenir, les pirates ne manquent pas d’imagination. La méthode la plus utilisée est le social engineering ; c’est-à-dire l’utilisation des failles humaines et sociales des utilisateurs. Cela va de la clé USB offerte lors d’un salon professionnel, ou de l’envoi d’un mail avec pièce jointe. Une autre méthode très simple qui fait autant de dégâts est le phishing.

 

Une fois ce malware installé, il se connectera régulièrement à un serveur nommé « Command & Control ». Celui-ci est le point de contrôle des pirates, leur permettant de lancer leur campagne d’attaque. Une campagne consiste à cibler une institution (financière, gouvernementale, commerciale) et récupérer les informations personnelles de l’utilisateur. Par exemple, les pirates indiqueront aux malwares de cibler la société www.mabanque.fr et plus particulièrement la page d’authentification. Le malware ne se réveillera qu’au moment où l’utilisateur se connectera sur www.mabanque.fr. Une fois les identifiants (utilisateur, mot de passe, OTP …) saisis, le malware les enverra au serveur Command & Control.

 

Cependant, un malware peut être beaucoup plus intelligent, et peut exécuter des actions en lieu et place de l’utilisateur, sans que celui-ci ne s’en rende compte. Prenons comme exemple un virement que l’on souhaite réaliser via le site de notre banque www.mabanque.fr. Lors d’un virement, le client spécifie un compte destinataire et un montant. Le malware modifiera la requête lors de son envoi avec un autre compte destinataire (celui du pirate) ainsi qu’un autre montant.

En fonction des méthodes de sécurité mises en place par l’institution financière, l’utilisateur peut ne pas s’en rendre compte.

 

Il est donc important de protéger les clients des institutions financières car ces derniers sont de plus en plus conscients des risques, et sont 48 % à citer les attaques informatiques comme une raison de changer de banque (selon KPMG).

 

Le malware s’installe sur le poste du client. Les solutions de protection doivent donc s’intégrer à ce poste de travail sans que celui-ci ne soit « contrôlé » par l’institution financière. Ces solutions doivent être transparentes, sans nécessiter d’actions de la part de l’utilisateur pour :

 

F5 Networks, via son offre Anti-Fraud Websafe, permet de répondre à l’ensemble de ces problématiques ou menaces.

Protéger les identifiants : un identifiant peut être protégé en étant chiffré à la source, c’est-à-dire dans le navigateur ou l’application mobile. La solutions Websafe de F5 Networks permet le chiffrement à la saisie des identifiants afin que le malware ne puisse pas les récupérer en « clair ». Celui-ci ne récupérera que des identifiants chiffrés, donc inutiles.

 

Protéger les transactions : une transaction consiste à réaliser une suite d’actions à l’écran (navigateur ou application mobile). La première étape consiste à sélectionner un compte source, puis un destinataire, puis de saisir un montant. Tout ceci prend un temps « humain » (saisie, déplacement de la souris …). La solution Websafe de F5 Networks permet de contrôler cette saisie et de s’assurer qu’elle se rapproche d’une saisie « humaine ».

 

Détecter le phishing : il est impossible d’empêcher un pirate de télécharger le site de www.mabanque.fr et de le déposer sur un serveur Web pirate. Idem, il est impossible d’empêcher ce hacker d’envoyer une campagne d’email aux clients de cette institution et de leur demander de s’authentifier sur le site pirate www.mabamque.fr (changement du N par un M). Par contre, la solution Websafe de F5 Networks permet d’identifier la présence d’une copie du site et de fermer ce site (dans la mesure du possible). De plus, Websafe de F5 Networks permet de connaître les utilisateurs ayant saisi leurs identifiants sur ce site pirate, et donc de les informer ou bloquer leur compte temporairement.

 

 

La fraude en ligne est la menace principale des institutions financières et celles-ci doivent s’en protéger. F5 Networks propose des solutions innovantes couplées à des offres de services (SOC) permettant de garantir une analyse temps réel des menaces et d’adapter la sécurité mise en place (campagne de phishing, campagne de malware …). Pour cela, F5 Networks s’appuie sur ses SOC et sur son LAB (www.f5.com/labs).

Published Sep 27, 2016
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